Le Brugnon plat chair blanche Bio est une variĂ©tĂ© de nectarine blanche assez tardive, apprĂ©ciĂ©e pour ses fruits colorĂ©s et aplatis. Il produit une nectarine d’un calibre moyen, de 7 Ă 9 centimètres de diamètre, pouvant atteindre 110 Ă 150 grammes, de forme arrondie et très nettement aplatie aux deux pĂ´les. La peau est assez fine, lisse et luisante, Ă la coloration rouge foncĂ© sur fond jaune orangĂ©. D’excellente qualitĂ© gustative, la chair blanche, fine, est gorgĂ©e d’un jus à la saveur sucrĂ©e et parfumĂ©e, enserrant un noyau qui se dĂ©tache bien de la pulpe. La floraison, en mars, est particulièrement Ă©tincelante et la fructification qui en dĂ©coule arrive Ă maturitĂ© en aoĂ»t-septembre. Comme le pĂŞcher, son proche parent, le nectarinier est sensible Ă la cloque du pĂŞcher et aux gelĂ©es printanières, il prĂ©fère une exposition chaude, bien ventilĂ©e, ensoleillĂ©e et protĂ©gĂ©e.
Le Prunus persica (PĂŞcher commun) est un arbre fruitier appartenant Ă la famille des RosacĂ©es qui trouve ses origines en Chine dans les rĂ©gions du Sichuan et du Guizhou vers l’an -500 avant notre ère. Son apparition en Europe se fait au VIᵉ siècle et connait un fort dĂ©veloppement au XIXᵉ siècle. Ă€ partir de lĂ , de nombreuses sĂ©lections visant Ă amĂ©liorer les qualitĂ©s gustatives du fruit vont avoir lieu. Le Nectarinier, en latin Prunus persica nucipersa, est issue d’une mutation naturelle du pĂŞcher qui serait survenue au XVIᵉ siècle. En France, la diffĂ©rence entre nectarine et brugnon s’observe en fonction de l’adhĂ©rence du noyau Ă la chair. Si la chair se dĂ©tache bien du noyau, c’est une nectarine, sinon c’est un brugnon.
La variĂ©té Brugnon plat Ă chair blanche forme un petit arbre Ă la charpente assez Ă©rigĂ©e et au port Ă©talĂ© pouvant atteindre, à l’âge adulte, approximativement 3 Ă 4 mètres de hauteur, pour 2 Ă 3 mètres de diamètre environ. Son port convient bien aux formes basses (en gobelet) ou palissĂ©es. Son feuillage est composĂ© de feuilles lancĂ©olĂ©es de 8 Ă 15 cm de long pour 3 Ă 4 cm de large, crĂ©nelĂ©es et gaufrĂ©es sur la bordure, vert franc, prenant des teintes automnales jaune orangĂ© avant de tomber. Les feuilles sont lĂ©gèrement odorantes et diffusent un doux parfum d’amande. Vers fin mars, les fleurs rose pâle, de 2 Ă 3 cm de diamètre, apparaissent en solitaires, avant les feuilles sur les rameaux de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Elles peuvent ĂŞtre dĂ©truites par le gel Ă partir de -2 Ă -3 °C. C’est un arbre assez rustique jusqu’à -15 °C, sa culture est possible dans toutes nos rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, avec une prĂ©fĂ©rence pour la moitiĂ© sud : sa floraison printanière, assez prĂ©coce, peut ĂŞtre dĂ©truite par les gelĂ©es tardives. Cela oblige Ă placer l’arbre, s’il pousse au nord de la Loire, dans un endroit particulièrement ensoleillĂ© et protĂ©gĂ© des vents. C’est une floraison remarquablement dĂ©corative au printemps, et particulièrement mellifère et nectarifère. VariĂ©tĂ© autofertile, ne nĂ©cessitant pas d’autres pĂŞchers Ă proximitĂ© pour ĂŞtre pollinisĂ©e, mais la prĂ©sence d’un autre nectarinier amĂ©liorera la fertilitĂ©.  Pour obtenir de belles nectarines, il est possible de supprimer quelques fruits dès leur apparition.
Cette variĂ©tĂ©, fertile, offre une rĂ©colte qui peut ĂŞtre plus ou moins abondante selon les annĂ©es. Sa mise Ă fruit est assez rapide, autour de 3 Ă 5 ans, avec une production devenant optimale au bout de 5 Ă 7 ans. Un peu moins rĂ©sistant que le pĂŞcher, c’est un petit arbre Ă la courte durĂ©e de vie, n’excĂ©dant pas 15 Ă 20 ans. La rĂ©colte des fruits commence vers mi-aoĂ»t et s’échelonne jusqu’à mi-septembre, au fur et Ă mesure de leur maturitĂ©. Les nectarines Ă©tant fragiles, elles se rĂ©coltent Ă la main avec dĂ©licatesse. Peu calorique, elle est bien pourvue en antioxydants, en bĂŞta-carotène et en potassium. De plus, sa contenance en vitamines C, E et B3, et sa richesse en fibres fait de la nectarine un atout santĂ©. Elle est tonique, Ă©nergisante et rĂ©hydratante. Les nectarines cueillies un peu dures continueront de mĂ»rir dans la maison et elles peuvent ĂŞtre conservĂ©es une semaine dans un endroit frais, Ă l’abri de la lumière.
Les fruits, savoureux et délicieux, se consomment nature dès la cueillette. C’est aussi un fruit idéal pour la confection des compotes, smoothies, glaces et sorbets, tartes, clafoutis, pâtisseries, salades de fruits ou composées, en accompagnement de plats salés à base de viandes (canard, lapin, poulet, …) ou de poissons (saumon, cabillaud, …). Elle est parfaite également pour la confection de jus ou de fruits aux sirops. Riche en eau, la nectarine rafraîchit et désaltère. Très charnue, elle procure une grande satiété.
Comme bon nombre de fruitiers, le nectarinier aime les sols riches, profonds et bien drainés. Il supporte mal les excès d’eau, les sols lourds et compacts, tout comme les sols calcaires. Il préfère une exposition en plein soleil, à l’abri des courants d’air et des vents froids. Une exposition sud-est ou sud-ouest lui convient parfaitement bien. Dans les régions qui connaissent fréquemment des gelées printanières tardives, il pourra être palissé contre un mur exposé au sud. Très populaire, grâce à ses fruits, il trouve toute sa place au jardin pour le plaisir des petits et des grands. Avec une très large gamme de variétés, il est facile de dénicher celle qui correspond le mieux à ses envies
Arbre fruitier de la famille des Rosacées, le pêcher (Prunus persica) bénéficie de plus de 300 variétés qui se distinguent par leur épiderme, velouté ou lisse, par leur noyau libre ou non, leur chair blanche, jaune ou presque rouge. Très anciennes, locales ou issues d’hybridations, ces variétés de pêches se classent essentiellement en quatre catégories : la pêche classique, la pêche pavie, la nectarine et le brugnon.
Toutes sont originaires d’Asie puis ont transité par la Perse au gré des convois de caravanes pour finalement arriver sur le pourtour méditerranéen où elles ont trouvé un climat favorable à leur culture. Le pêcher apprécie en effet les régions au climat doux, et en particulier le pourtour méditerranéen, où il fructifie en abondance. Ailleurs, il peut pousser mais les gelées printanières tardives risquent de compromettre sa floraison et par là même sa fructification.
La fructification du pêcher peut être compromise par les gelées tardives printanières
Pour autant, le pêcher peut être cultivé au nord de la Loire, en espalier contre un mur exposé au soleil ou en pot. Mais la fructification n’est jamais assurée… On pourra profiter de la jolie floraison blanche ou rose du pêcher qui intervient aux prémices du printemps et jusqu’à la mi-avril suivant le climat.
Doté d’un port étalé, le pêcher pousse dans des sols ordinaires, bien drainés et profonds. De croissance rapide, autofertile, il fructifie pendant 15 à 20 ans. Il aura besoin de tailles régulières et de quelques soins pour prévenir les quelques maladies auxquelles il peut se montrer sujet.
Port
Fruit
Floraison
Feuillage
Botanique





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