Le Prunus dulcis AĂŻ, issue de l’Agriculture Biologique, est un arbre Ă la fois fruitier et ornemental, très apprĂ©ciĂ© pour ses fruits et pour sa floraison exceptionnelle en fin d’hiver. Il produit des fruits de forme allongĂ©e, aplatie, duveteux, verts puis beige Ă maturitĂ©, d’approximativement 5 cm de long, contenant sous la pulpe un noyau ligneux, Ă coque tendre qui contient l’amande. La variĂ©tĂ© ‘AĂŻ’ produit une amande (amandon) large et plate, d’excellente qualitĂ© gustative, Ă la saveur sucrĂ©e, qui peut se consommer fraĂ®che en juillet. On la consomme plus couramment sĂ©chĂ©e, après la cueillette, Ă partir de la mi-septembre, lorsque l’enveloppe charnue verte et duveteuse, nommĂ©e l’écale, s’entrouvre. SĂ©chĂ©e, l’amande a une très longue conservation. Elle a une multitude d’usages culinaires. Ses qualitĂ©s nutritionnelles sont remarquables. L’arbre est rustique partout en France, sa floraison, hâtive, de la fin fĂ©vrier Ă la mi-mars, ne supporte pas le gel. Pour obtenir une belle fructification, il faudra donc lui rĂ©server un emplacement de choix. En complĂ©ment d’une floraison splendide, les fleurs produisent un nectar de qualitĂ©, très recherchĂ© des abeilles. VariĂ©tĂ© vigoureuse, Ă la mise Ă fruits assez rapide, l’amandier, d’une croissance assez lente, a une durĂ©e de vie comprise entre 50 et 80 ans. Sensible aux gelĂ©es, il prĂ©fère une exposition chaude, ensoleillĂ©e et protĂ©gĂ©e. RĂ©sistant aux maladies cryptogamiques, notamment la moniliose, il est sensible Ă la tavelure.
Le Prunus dulcis ou amygdalus (Amandier commun) est un arbre fruitier appartenant Ă la famille des RosacĂ©es qui trouve certainement ses origines de l’Asie centrale ou occidentale. L’amandier s’est retrouvĂ© très tĂ´t cultivĂ© dans les Ă®les grecques puis dans l’ensemble de l’Europe mĂ©ridionale et en Afrique du Nord.  Il fut introduit dans le Midi au Ve av. J.-C., mais il ne prit son essor qu’au Moyen Ă‚ge. L’amandier est introduit aux États-Unis, au XIXe siècle, et la Californie en devient le premier producteur mondial actuel. Dans le genre Prunus, il est proche des cerisiers, des abricotiers et des pĂŞchers. Le fruit est couramment nommĂ© « amande » tout comme la graine comestible contenue dans la coque que l’on nomme aussi amandon.
La variĂ©tĂ© AĂŻÂ est cultivĂ©e depuis le XIXe siècle dans la rĂ©gion d’Aix-en-Provence et dans le Vaucluse. Elle forme un arbre Ă la charpente Ă©rigĂ©e et aux rameaux Ă©talĂ©s, pouvant atteindre 5 Ă 7 mètres de hauteur, pour 4 Ă 6 mètres de diamètre environ. Son port convient bien aux formes libres sur demie tige ou aux formes basses en gobelet. Son feuillage caduc est composĂ© de feuilles lancĂ©olĂ©es, finement dentĂ©es, de 8 Ă 12 cm de long pour 3 Ă 4 cm de large, souvent pendantes, vert foncĂ©, prenant des teintes automnales jaune marron avant de tomber. La floraison se manifeste en fĂ©vrier-mars. Mellifère et nectarifère, les fleurs blanches, de 3 Ă 4 cm de diamètre, apparaissent en solitaires ou groupĂ©es par deux, avant les feuilles, sur les rameaux de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Elles peuvent ĂŞtre dĂ©truites par le gel Ă partir de -2 Ă -3 °C. Cette floraison hâtive le rend peu viable au nord de la Loire. Les fleurs, recouvrant tout l’arbre, procurent Ă l’amandier une Ă©lĂ©gance très remarquĂ©e en fin d’hiver. C’est un arbre rustique jusqu’à -20 °C. Cette variĂ©té est dite auto-stĂ©rile ou auto-incompatible, les fleurs ne peuvent se fĂ©conder elles-mĂŞmes. C’est pourquoi la prĂ©sence d’autres variĂ©tĂ©s d’amandiers, Ă proximitĂ©, dont la floraison survient Ă la mĂŞme Ă©poque est nĂ©cessaire. Par exemple, les variĂ©tĂ©s Texas, Ferragnès ou Ferraduel sont adaptĂ©es pour croiser la pollinisation, et ainsi augmenter le nombre de fruits.
Seule l’amande (amandon) contenue dans la coque se consomme. Les fruits du Prunus dulcis AĂŻ se rĂ©coltent, soit laiteux, Ă partir du mois de juillet pour une consommation en amandes fraĂ®ches, soit Ă partir de mi-septembre, lorsque la drupe se fendille et commence Ă s’ouvrir, pour des usages en amandes sèches. La cueillette des amandes fraĂ®ches s’effectue Ă la main. Elles ne se conserveront que quelques jours.  En bouche, elles sont juteuses, âpres et lĂ©gèrement laiteuses. ConsommĂ©es natures, elles ont un goĂ»t fin et particulier. Elles permettent d’élaborer le lait vĂ©gĂ©tal. En cuisine, elles se marient très bien en accompagnement des plats salĂ©s comme les tajines, en salades ou en pâtisseries. Pour la rĂ©colte des amandes sèches, il suffit de ramasser les coques au sol, au besoin, secouer les branches de l’arbre pour faciliter l’opĂ©ration, puis les sĂ©cher au soleil plusieurs jours. Une fois dĂ©barrassĂ©e de la drupe, la coque ligneuse, qui contient l’amande, peut se conserver un an dans un endroit aĂ©rĂ© et frais. En cuisine, les amandes s’utilisent sous plusieurs formes : entière, grillĂ©e, effilĂ©e, pilĂ©e, en pâte, en lait ou en crème, pour de nombreux usages culinaires. C’est un fruit olĂ©agineux, pouvant entraĂ®ner parfois des rĂ©actions allergiques. L’amande est utilisĂ©e en cosmĂ©tologie, notamment pour son huile aux propriĂ©tĂ©s apaisantes et hydratantes.Â
Riche en acides gras, en protĂ©ines vĂ©gĂ©tales et en fibres, l’amande offre un profil nutritionnel complet avec la prĂ©sence de vitamines (B et E) et de minĂ©raux (calcium, magnĂ©sium, manganèse, cuivre, phosphore, fer et potassium). Elle est un atout santĂ© Ă intĂ©grer dans une alimentation variĂ©e et Ă©quilibrĂ©e.Â
Comme bon nombre de fruitiers, l’amandier aime les sols lĂ©gers, profonds et bien drainĂ©s, mĂŞme calcaires. Il supporte mal les excès d’eau, les sols lourds et compacts. Il prĂ©fère une exposition en plein soleil, Ă l’abri des courants d’air et des vents froids. Une exposition sud ou sud-ouest lui convient parfaitement bien. Pour obtenir des fruits, il est impĂ©ratif que la floraison ne gèle pas, ce qui cantonne la culture de l’amandier aux zones climatiques gouvernĂ©es par un climat de type mĂ©diterranĂ©en aux courts hivers : sud de la Chine, sud-ouest de l’AmĂ©rique du Nord (Californie), AmĂ©rique du Sud (Chili central), Afrique du Sud et Australie. Avec une large gamme de variĂ©tĂ©s d’amandiers, il est facile de dĂ©nicher celle qui correspond le mieux Ă ses envies.
Ah le doux parfum des amandiers qui annonce le printemps… Premier arbre à fleurir, l’amandier (Prunus dulcis syn. Prunus amygdalus) se couvre de petites fleurs d’un joli blanc rosé dès le mois de janvier ou février. Des fleurs très nectarifères qui se veulent une véritable aubaine pour les insectes pollinisateurs fraîchement sortis de leur torpeur hivernale. Ensuite apparaissent les feuilles.
Entre fin juillet et octobre, l’amandier produit des drupes au toucher velouté qui cache un trésor : les fameuses amandes dont on fait mille usages, culinaire, cosmétologique, médicinal, mobilier…
L’amandier annonce le printemps par sa floraison précoce mais sujette aux gelées tardives
Arbre de la famille des Rosacées, l’amandier est certainement originaire de l’Asie. Connu dès la plus haute Antiquité, il est cité dans l’Ancien Testament et se retrouve sur des peintures anciennes à Pompéi. Introduit en Italie dès le IIIe siècle, il ne parvient dans le sud de la France qu’au XVIe siècle où il s’est parfaitement acclimaté. Il est devenu au fil des siècles un des arbres emblématiques de la région aixoise, grâce aux délicieux calissons.
Si l’amandier sauvage produit des amandes amères, très chargées en amygdaline, les nombreuses sélections horticoles et la domestication de l’arbre ont permis de créer de nombreuses variétés d’amandier aux amandes douces.
Doté d’un port étalé qui s’arrondit avec l’âge et d’un tronc raboteux, l’amandier constitue un bel arbre d’ornement.

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